II Les femmes et leurs beautés 12 2.1 La diversité des figures féminines présentées dans les poèmes 12 2.2 L'évocation de la beauté féminine 15 2.2.1 Le portrait physique et le portrait moral des femmes baudelairiennes 15 2.2.2 Le mal dans la beauté et le beau dans la laideur 18 III Les femmes et l'amour ambivalent 22 . Ensuite, le besoin sécurisant de liens «logiques» en fait installer entre la laideur et le mal…. Ce thème n'a pas empêché Baudelaire d'en être inspiré : la laideur de la charogne est d'autant plus repoussante qu'elle s'oppose à la beauté de la femme. Cette vie hideuse hante les Fleurs du Mal et les Petits poèmes en prose. Il publie finalement son recueil en 1857 sous le titre Les Fleurs du mal. Charles Baudelaire, Les fleurs du Mal - Assistance scolaire L'alchimie est la métaphore de la création du poète dans son œuvre, de l'action du poète. Laideur et beauté structurent presque le vécu: besoins, plaisirs, désirs…. Cette remise en question de la beauté, de l'essence du beau, n'est t'elle pas une des formes d'une modernité précoce au cœur du 19èmesiècle ? la laideur, qu'elle soit physique ou morale a inspiré de nombreux poètes a commencer par Baudelaire. Baudelaire qui écrira les Salons (critique des expositions de peinture)sera particulièrement attentif à l'esthétique. Le malheur est une source d'inspiration pour le poète au fondement de sa poésie : la beauté chez Baudelaire repose sur la description sublimée du malheur, qu'il intitule le « spleen ». Par immersion: La beauté est plongée dans un cadre affreux: « Une nuit que j'étais près d'une affreuse juive… » Par analogie: La beauté est comparée à la laideur: le haillon de la mendiante est un habit de cour, un manteau mité est un ciel étoilé. Dans ses poèmes, la femme est démontrée autant par sa beauté que par sa laideur ainsi que par son bien et son mal. Mais plus que la beauté de la forme poétique, la Beauté qu'il s'agisse de celle d'un coucher de soleil, ou la beauté d'une femme a, on peut le voir, toujours inspiré les poètes. Baudelaire : le précurseur de la modernité poétique Selon ce critique, la boue reste laide et gluante, et les « putridités » évoquées par le poète sont « incurables ». a) La beauté est associée à la laideur. Il n'est pas nécessaire de lisser son grain de peau, de se mettre du noir sur les yeux ou de la poudre de riz . Il apparaît dans ce poème un contraste entre la beauté et l'horreur. Au début, le sentiment, la sensation de laideur et de beauté sont instinctifs, spontanés… selon que quelque chose semble bon ou non pour la survie.